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Here's the French transcription:

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Le long de ce chemin on va par fois à pied d’ici jusqu’à Wairoa, d’autre fois les rivières ont rompu la digue de sable et se déchargeât avec impétuosité dans la mer. Lorsque j’y passai et y en avait une d’ouverte. Je la traversai a xxxx. Je n’ai fait encore qu’un petit voyage a Wairoa parce que j’ai été contrarie soit par Parata, l’élève d’Oxford, fait prêtre anglican à Londres et enfin fixé a Turanga où le bon peuple a cru a des mensonges. + soit parce que je voulais être ici au temps que Mgr avait dit qu’il serait de retour du sud. Lorsque j’arrivait ici il y était attendu de jour en jour, et je voulais m’y trouver lorsqu’il arriverait, j’y étais même comme forcé par les naturels qui voulaient entendre les deux partis. Il est enfin arrivé ver le 11 et nous avons eu une conférence le 13, sur laquelle je reviendrai. Le 18 je partis le même jour mais avant William Williams pour me rendre à Wairoa, c’est un des plus charmants endroits de la Nouvelle-Zélande avec le grand inconvénient qu’il n’y a aucun port, la rivière est même quelquefois fermée à l’embouchure et la mer est très mauvaise tout le long de cette auxbay. Wairoa est ce que signifie son nom Belle rivière formant une jolie baie dans l’intérieur du sable qui la sépare de la mer, près de la largeur de la Saône, puis plus haut un peu plus étroite et conservant cette largeur remonte à environs deux journées ou plus dans les terres. Un européen m’a dit 40 à 50 milles en remontant vers sa source elle se partage en deux, l’une tire vers le nord et l’autre vers le sud. La première est peuplée par les hérétiques et la seconde par les catholiques. Il se trouve beaucoup de xxxx. Ceux de l’embouchure de la rivière avaient commencé un peu à faire la prière avant que j’y arrivasse xxxxx 100. Ils m’ont reçu avec tous les dehors de la plus de joie, le fils du gd chef qui j’avais vu ici m’a fait cadeau d’un gros porc, enfin je les ai laissés dans de bonnes dispositions, pourvu que le docteur d’Oxford qui a croisé avec moi lorsque je m’en revenais n'aille pas semer sa zizanie.
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J’ai remonté la rivière a environ deux lieues ; j’ai vu la chapelle des autres comme j’en avais vu sur le chemin et comme il en existe une ici tout près de cette station ; nous fumes appelés dans un kainga hérétique ou j’ai fait une jolie instruction. Je remontai encore ¾ d’h[eure] plus haut par terre pour voir le pays et je trouvai par hasard un kainga neutre ou une fille autrefois protestante et tombée malade allait expirer. J’eus le bonheur de la baptiser du nom de Philomène et son kainga a tourné à la foi. Comme jetais presse pour revenir je ne pus pas pousser assez haut pour voir une autre pa catholiques ou ils sont, disent les naturels, plus de cent ; a deux jours plus loin dans l’intérieur sue le lac de Waikare ils sont environ 100. Il parait qu’a la source de la rivière du nord il y a des vestiges xxxxx. W. Williams a un os qu’on croit être d’un oiseau plus gros qu’une autruche, m’a dit le botaniste italiano mon voisin. Il y a un moa homme couvert de plumes qui se nourrit de vent. Comme ce récit vient des maoris il est nul jusqu’à nouvel ordre. De la peut-être vient ilimoa car ils disent ici faire le moa pour signifier la tranquillité ou la paresse. Dans les montagnes il y a des lézards ces animaux sont représentés ici sur le devant des maisons en plusieurs endroits. Revenons au rivage, après Wairoa finit le sable d’auxbay. Il fait voyager ailleurs que sur le rivage. A une petite journée se trouvent des catholiques. Je n’en connais pas le nombre. A deux journées de la (un voyage par terre) se trouvent des catholiques en grande partie ou peut-être xxx émigrés d’ici depuis un an je pense. Sous la conduite du redoutable Hapuka, c’est de cet endroit-là qu’on passe dans l’intérieur pour aller à Taupo. Je ne sais pas le nombre de catholiques de cet endroit. Peut-être le p. Séon en est-il plus près que mois. Taupo est le pays des environs du volcan Tongariro. En allant plus au sud le long de la cote je ne connais point d’autres endroits ou il y ait des catholiques que Wairarapa où sont les gens de Mikaere. En revenant à Wairoa on va dans l’intérieur et sur la route jusqu’à Opotiki il se trouve beaucoup de catholiques disent les naturels. Nous en avons vu quelques-uns à Opotiki.
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P.S. La douleur que j’éprouve sur mon fauteuil me fait désirer d’aller vite à la fin et je m’aperçois en finissant que je ne vous ai rien dit du komiti. Mon arrivée ici avait fait beaucoup de remuement parmi les Maoris, les autres venaient me voir en gd nombre, dans les conversations vous pouvez savoir ce dont-il s’agissait. Je disais que j’avancerais les mêmes choses devant Parata, celui se mena, se mena, enfin il fut décidé entre tous les maoris qu’il y aurait komiti. Je dis continuellement que je ne voulais point faire d’avances que s’ils voulaient une conférence ils devaient la provoquer ; à l’arrivée de Wiremu ils l’ont fait et le 12 je reçus deux billets dont l’un en anglais l’autre en maori où le docteur d’Oxford me disait qu’ayant appris que je voulais avoir une conférence avec lui il venait me la proposer pour le lendemain ; que n’ayant pas ses livres avec lui je devais avoir un nouveau testament en greck, le biblium vulgatum Jeromé, le bible francois. Tant de suixxxe me fit presque trembler, en effet comme je n’avais point de nouveau testament greck, point important, je craignis quelques mauvais tours de la part de mon redoutable, qui n’avaient pas fait bon effet devant les naturels. Je recommandais le tout à la ste vierge et en jetant les yeux sur mes livres je me rappelai du commentaire de Menochius où il se trouve du Greck ainsi que sur le concile de Trente, cela me servit effectivement pour le lendemain quoi qu’on se plaignît que les mots grecks étaient takitahi. Je m’étais préparé et lui aussi car il arriva le lendemain matin avec une note pour les textes sur les matières qu’il avait choisies pour la discussion et auxquelles je lui en fis ajouter d’autres. Il arriva le 13 vers les 9 ou 10 h du matin avec environ trois cents naturels sont plusieurs portaient leurs livres dans leurs paniers. Il y avait environ xxx naturels de mon parti, ils étaient séparés les uns des autres et les deux athlètes étaient debout devant ma cabane, ancienne cuisine maorie ou l’on n’a pas fait le feu néanmoins, une petite caisse servait de takotoranga pour les livres. On parla 5 ou 6 h durant dont tout le fruit a été les que les catholiques n’ont plus honte de faire la prière, ils ont dit que nous avions deux xxxx maoris, qu’ils ont tout compris ce qui s’est dit. Les miens ont dit que je m’étais bien défendu, les autres n’ont fait attention qu’aux textes apportés contre moi sans même avoir la pensée, je crois que je pus y répondre. Un seul article a fixé l’attention de tous et a mis le docteur sur les épines, ç’a été la prière aux sts, mais il s’est sauvé du naufrage en se cramponnant à toute force sur ce qu’il ne voulait pas prendre une route détournée pendant qu’il en avait une droite ni une embarcation pourrie pendant qu’il en avait un xxxxx enfin il a dit que nous avions laissé les écritures pour parler de bouche. J’y suis revenu, il n’a pas voulu continuer j’ai voulu lui faire avouer publiquement qu’il avait tort il s’est bien garde de le faire. Il a été beaucoup plus raisonnable sur d’autres points, il a bien avoué que Nepukaneha ou Nebuchadnezzar n’était pas catholique. Il a bien avoué que leur église n’existait pas avant Wesley, xxxx, etc. mais il a dit que la nôtre avait dévié au sixième siècle. J’avais beau champ contre lui si nous avions disputé pour nos dieux. Je lui ai étalé les 12 volumes de l’histoire de l’église mais il a dit il y a bien de quoi chercher qui pourra en venir à bout, je lui ai donc montré. Pour aller au plus utile, que des Wickfites avaient fait périr des catholiques il n’a pas voulu admettre mon histoire et cela a fait ma victoire, au moins pour les miens, car il a refusé de regarder mes livres ! il n’a pas désavoué l’arbre apostolique, il m’a accordé de rejeter le mot de faire de l’orgueil de regarder pour xxxxx des apôtres celui que Notre Seigneur a appelé Satan, celui a renoncé son Sauveur, qui a été repris par St Paul etc. jusqu’au qu’il m’eut prouvé le contraire que St Pierre n’était pas chef des apôtres.
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De mon côté je lui ai accordé que nous n’avions qu’un médiateur, je le lui ai fait voir dans le concile de Trente ; que nous n’adorions pas les sts. Je lui ai fait voir dans le concile de Trente, il m’apportait pour preuve du contraire le livre ko nga henga o te hahi o Roma dont les paroles sur cet article sont, dit-il, tirées du concile de Trente. Le lendemain il me fit demander le concile de Trente. Je lui prêtai par surcroit Cobbett en lui demandant son sentiment sur ce livre. Il me répondit que la très grande partie des assertions de ce livre étaient fausses etc. et m’exhortait beaucoup à bien examiner ma croyance et à sortir de la captivité où nous met la nature de notre éducation. Il me disait qu’il serait fort heureux si je voulais pousser la correspondance plus loin. Je lui répondis que supposé que toutes les assertions de Cobbett fussent fausses il ne pouvait pas pour cela prouver la divinité de l’église anglicane. J’entrai dans quelques détails et finis par lui dire que ne devant peut-être pas demeurer longtemps ici il était inutile de pousser la correspondance plus loin que cependant je recevrais toujours ces lettres avec plaisir. Depuis je suis parti, il partit après moi et je ne sais plus ce qu’il a fait seulement je sais qu’il est allé à Wairoa d’où il doit retourner à Turanga. Encore un mot. Pour prouver que sa bible n’a pas été volée il dit qu’il ne l’a pas prise à l’église de Rome, mais à l’église hiparu et kariki qu’autrefois il y avait plusieurs églises qui ne reconnaissaient par l’église de Rome pour maitresse celles nommées dans L’apoxxxxx. Aussi il n’a pas puisé à notre fontaine, et pourquoi y priser, dit-il, puis qu’il y a tant de belles eaux ailleurs etc. etc.
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Quelques jours avant ce comité j’avais été vaincu habilement par un maori, celui qui a apporté la religion de Rotorua ici, il y a environ 3 à 4 ans. Apres que je lui ai expliqué l’histoire abrégée de la religion il prit la parole à son tour et me fit ses questions v.s. voulait absolument que je consentisse à dire avec lui il y a trois Dieux – Jésus Christ a un père qui est le st esprit etc puis écrivant a terre xxx me dit quelle est la royauté de mes chiffres te kimitanga. Je me doutais des deux premiers, mais déjà émoustillé de son orgueil à me faire et soutenir ses propositions je me moquai de lui et ne voulus lui donner aucune réponse. Malheureux que j’étais ma religion ne valait plus rien j’avais été vaincu ! je ne savais pas : il n’y a qu’un Dieu, 3 Pers. Dieu s’est repose la 7e jour il me dit ensuite mais hors de cette conversation de refaire le cordon de mon soulier je le fis pourvoir ce qu’il disait. Malheureux encore, je ne savais pas que Dieu avait commandé à Moise de se déchausser. Cette conférence fit grand bruit et attrista beaucoup les catholiques mais ce fut une occasion pour leur bien faire voir, le dimanche, combien ils sont enfans etc. etc. ils riaient de leur folie et surtout ils étaient fâchés contre ce naturel. Auparavant ils disaient de moi c’est un enfant si l’évêque avait été ici il aurait bien pu répondre. Grace à Dieu ma réputation est rétablie. Dans son ardente visite le savant docteur a laissé d’adultes masculins à baptiser que ceux qu’il n’a pas pu forcer, vrai à la lettre ou en est venu chercher jusque dans ma maison qui s’esquivaient. Pour les vieilles et les enfans qu’importe qu’ils meurent maoriment ! Qu’il est savant est surtout charitable.
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Maintenant que ses maoris ont reçu la foi de l’esprit ils sont furieux de prêcher. Dimanche dernier il sont alles xxx xxx dans tous les kainga catholiques. J’ai été obligé d’en chasser un de la maison où je fais la prière. Il en voulait à un des gds chefs. Il a eu une frayeur terrible au 1er mot que je lui ai adresse il est parti en disant qu’il n’avait pas peur et une fois dehors il s’est retourné et accroupi à la porte et a encore dit quelques mots puis est enfin parti.